Sisters

Un texte et un tableau de Remedios Varo:
La désillusion s'intériorise à Rencontre (1959), où le contact n'est pas avec quelqu'un d'autre mais avec soi-même. Ici une femme, autoportrait de la peintre, littéralement enveloppée d'elle-même, regarde distraite dans le vide après avoir ouvert une boîte dans laquelle son double la regarde. L'explication de Varo est que cette « pauvre femme » s'était approché de la boîte avec « curiosité et espoir » pensant qu'elle ferait des découvertes intrigantes et révélatrices.
Et vous devez faire face au fait que quelle que soit la forme de la boîte que vous choisissez à l'intérieur de celles qui sont sur l'étagère, il est peu probable que vous trouverez quelque chose de nouveau. Liée par un tissu effiloché avec la tête dans la boîte, elle affronte la réalité de l'auto-exploration que l'on est attaché à l'être même que l'on connaît déjà.

Les femmes peintres sont pour moi des conteuses, elles nous montrent ce qu'elles voient, peu importe pour elles d'être à l'avant-garde d'un courant, elles nous rappellent que les femmes sont des voyantes. Raconter des histoires c'est entrer dans une légende avec un autre regard, un autre énergie que celle consigné dans les livres. C'est voir, une sorte d'immobilité active. Comme Remedios Varo qui a peint cette femme en 1959. Elle s'appelle Lady Govida, elle est anglaise, son mari Léofric est le Comte de Chester qui écrase le peuple avec les impôts, Lady Govida défends le peuple, alors Léofric lui promet de baisser les taxes si elle traverse nue, montée sur un cheval, le marché de Coventry, elle l'a fait, et tout les gens ont fermé leurs volets par respect... sauf un tailleur, Peeping Tom qui a passé son oeil par le trou d'un volet, il est devenu aveugle...
"remonte le courant, déshabille-toi de la crainte et ose dépasser les seuils de l'inconnu."
Merci Remedios Varo
 

 

J'ai tellement, tellement rêvé...
que je ne suis plus...
d'ici....




RUPTURE








LAURENCE LOUTRE BARBIER
                                           
                    myriam pellica


Leonore FINI

                                                              


Dans le cimetière de St Dyé sur Loire, sur la tombe de Leonor Fini


Leonor Fini, son jardin secret à St Dyé, le jardinier y trouve encore la dépouille de ses chats, elle en avait plus de trente..

Leonor Fini couchée entre ses deux amants



Le mur d'enceinte de la maison de Leonor Fini à St Dyé, une vue imprenable sur les bords de Loire









Photo Loutre BarbieR


Louise Bourgeois
                                                           

Léonora Carrington


la fiancée de Frankenstein est une version moderne du mythe, enracinée dans le temps et grosse à l'infini des significations que nous créons de génération en génération...... Il est des créatures imaginaires qui, étrangement, ne semblent pas imaginaires pare que le monde parait inconcevables sans elles; elles sont des inventions nécessaires, comme les licornes et les dragons, et appartiennent à un paysage intérieur  aussi fondé dans notre réalité que celui de nos vies quotidiennes. Le monstre et sa compagne font partie de cette faune impérissable et commune.
La Fiancée de Frankenstein - ALBERTO MANGUEL





Pilar Albarracin


Pilar Albarracin

Pilar Albaracin
Léonora Carrington






Max Ernst collage